Vous avez déjà tapé une requête sur Google.
Moi aussi.
Tout le monde l’a fait.
Mais avez-vous déjà réfléchi à pourquoi certains sites apparaissent en haut, et d’autres… jamais ?
La réponse tient en trois lettres : SEO.
Le Search Engine Optimization, ou référencement naturel, c’est l’art (et la science) d’optimiser un site pour qu’il ressorte là où les gens cherchent.
Pas seulement sur Google. Mais aussi dans:
- Les réseaux sociaux.
- les app stores.
- Les marketplaces.
- …ou même YouTube et Spotify.
Le SEO, c’est la clé de la visibilité digitale.
Sans lui, votre site est invisible. Avec lui, il devient trouvable. Désirable. Clivable.
Problème : on résume souvent le SEO à une position.
« Je suis premier sur Google. »
« Je suis en 4e page. »
Ok… mais ça veut dire quoi vraiment ?
Parce que non : être classé, ce n’est pas toujours être vu.
Et être vu, ce n’est pas toujours être cliqué.
Et être cliqué, ce n’est pas toujours être utile.
C’est là que le vrai SEO commence.
Pas celui qui cherche une position.
Celui qui cherche du sens, de l’impact, et du trafic qui convertit.
Nous avons tous déjà effectué une recherche sur Google pour trouver un site web répondant à nos besoins, mais savons-nous vraiment comment ces résultats sont classés ? Cela dépend du SEO (Search Engine Optimization), une méthode qui permet d’optimiser le référencement des sites web dans les moteurs de recherche…
Le SEO permet ainsi d’obtenir de la visibilité sur moteur de recherche. Quel qu’il soit et où qu’il soit : au sein de votre e-commerce, votre réseau social, App Store ou bien sûr moteur de recherche généraliste.
Cependant, le SEO est souvent mesuré en termes de position, c’est-à-dire la position à laquelle se trouve un site web dans les pages de résultats de recherche (SERPs). Pourtant, cette méthode de mesure n’est pas toujours fiable.
Mesurer une position, c’est tentant.
Mais c’est aussi trompeur.
Pourquoi ? Parce que la position “officielle” ne reflète pas la réalité vécue par l’utilisateur.
Et cette réalité est pleine d’obstacles invisibles pour les non-initiés.
➡️ Les fonctionnalités des moteurs de recherche viennent grignoter l’espace.
Google en est le roi.
Météo, résultats sportifs, convertisseur, encarts vidéo, carrousels d’images, PAA aka « autres questions posées »…
Jusqu’à 49 fonctionnalités peuvent s’inviter au-dessus des vrais résultats SEO. Oui, quarante-neuf.
Autant dire que votre “1re position” peut se retrouver tout en bas de l’écran.
➡️ Les pubs.
Elles ne sont pas là pour décorer.
Elles achètent leur place, et relèguent les résultats naturels toujours plus bas.
➡️ La concurrence.
Un mot-clé avec peu de résultats = un choix facile pour l’internaute.
Un mot-clé ultra concurrentiel = une bataille féroce pour un clic.
La position seule ne dit rien de cette tension.
➡️ Les préférences utilisateur.
L’historique de navigation, les comptes connectés, les appareils utilisés…
Autant de filtres invisibles qui personnalisent les résultats.
Ta position n’est pas forcément la mienne.
➡️ La localisation géographique.
Tapez “pizzeria Marseille” à Paris… ou depuis Marseille.
Ce ne sera pas le même résultat.
Parfois, c’est une carte qui s’affiche.
Parfois, c’est une fiche établissement.
Et votre site ? Il peut être là… ou complètement absent.
➡️ Et la ligne de flottaison.
Ce que l’utilisateur voit sans scroller.
Votre site est en 3e position ?
Bravo.
Mais si cette 3e position est en bas de page, elle n’existe pas aux yeux de 70 % des internautes.
Pour illustrer le tout, voici un exemple sur le mot-clé « cadeau Saint Valentin » février 2023 vs mai 2025 :
Premier… mais invisible ?
Oui, c’est possible. Et ça arrive plus souvent qu’on ne le pense.
Un site peut être en 1re position pour un mot-clé précis, sur un appareil donné, dans une ville donnée…
Mais ne pas apparaître du tout pour une requête voisine ou une autre configuration.
Pourquoi ? Parce que toutes les SERPs ne se valent pas.
Certaines sont encore classiques, avec les 10 liens bleus (merci à l’intention “Savoir”).
Mais d’autres sont envahies de vidéos, de modules d’achat, de carrousels, de pubs, de cartes…
Et dans ce paysage mouvant, votre “première position” peut devenir un mirage.
Ajoutez à cela un autre ingrédient : la volatilité.
Les positions ne sont pas gravées dans le marbre.
Un jour vous êtes visible, le lendemain vous êtes noyé.
Pourquoi ?
➡️ Un concurrent qui muscle son contenu.
➡️ Une actualité qui bouscule l’algorithme.
➡️ Une mise à jour Google, ou un simple test d’affichage.
Le SEO, c’est du mouvement.
C’est pour ça qu’on ne peut plus se contenter de regarder “la position” comme unique indicateur.
Un indice de visibilité plus fiable
Alors, comment faire ?
Comment savoir si votre stratégie SEO fonctionne vraiment ?
C’est la question que se sont posés tous les pros du référencement.
Et la réponse ne se trouve ni dans un ranking isolé, ni dans une SERP biaisée.
La solution ?
Un indice de visibilité.
C’est quoi ?
Un indicateur global, basé sur la position ET le taux de clic estimé, pour chaque mot-clé.
Le tout pondéré par le volume de recherche.
En clair :
📊 Plus vous êtes haut sur des mots-clés recherchés, plus votre score monte.
📉 Si vous descendez ou que vous perdez des requêtes à fort potentiel, ça se voit tout de suite.
Cet indice a vu le jour il y a plus de 15 ans.
Et depuis, il s’est imposé comme la référence pour mesurer la performance SEO.
Pourquoi ?
Parce qu’il ne se laisse pas tromper par les apparences.
Parce qu’il permet de comparer objectivement deux sites.
Et parce qu’il reflète ce que Google donne (ou retire) en opportunité de visibilité.
Un graphique vaut mille mots. Et ici, il en dit long.
Sur ces courbes, on observe une réalité que beaucoup de marques sous-estiment :
👉 On peut battre Amazon en visibilité SEO.
Oui, même face à un géant mondial de l’e-commerce, un site spécialisé comme geant-beaux-arts.fr tire son épingle du jeu.
Et pas qu’un peu : il surpasse Amazon, Cultura, BeauxArts.fr et Creavea depuis mi-2021. (et je vous laisse vérifier comment ces sites se portent actuellement)
Comment c’est possible ? Grâce à un indice de visibilité solide, qui regarde au bon endroit :
- Le nombre de mots-clés positionnés,
- Leur volume de recherche,
- Leur emplacement dans la page (oui, la position en pixels compte !),
- Le type de résultats affichés (vidéos, modules, images, etc.),
- Et la concurrence sur chaque requête.
C’est une approche bien plus fine qu’un simple “je suis premier”.
Car ce qui compte, ce n’est pas d’être premier pour un mot-clé.
C’est d’être visible là où les utilisateurs cliquent vraiment.
Un nouvel indicateur qui monte : le pourcentage d’URL en première page
Encore un chiffre qui change tout.
On ne regarde plus seulement la visibilité globale ou quelques positions stars.
On regarde la profondeur de l’impact SEO.
Et ça, ça passe par une métrique toute simple :
👉 Le pourcentage d’URLs du site qui apparaissent en première page de Google.
Pourquoi c’est important ?
Parce que la première page, c’est là où tout se joue.
C’est là que sont les clics. L’attention. Le trafic.
Bref : la vie !
Un site peut avoir des milliers de pages, mais si 95 % d’entre elles sont bloquées en page 2 ou au-delà…
Ça revient à ouvrir un magasin au fond d’une ruelle, sans pancarte, sans lumière.
À l’inverse, un site qui positionne régulièrement ses contenus dans le top 10 bénéficie d’un effet cumulé de visibilité.
Chaque page devient un point d’entrée, un relais de trafic, une opportunité de conversion.
C’est la force de la masse qualifiée.
Pas besoin d’un blockbuster si vous avez des dizaines de pages bien référencées, utiles et ciblées.
Regardez bien le graphique animé ci-dessus.
Il raconte une histoire que beaucoup d’équipes marketing rêveraient de vivre.
👉 Celle de Deezer, qui voit sa visibilité Google progresser…
Page après page. Mot-clé après mot-clé.
Au départ, la majorité de ses pages étaient reléguées en seconde ou troisième page.
Pas catastrophique, mais loin des clics.
Puis, au fil des mois, on observe une bascule :
De plus en plus d’URLs remontent en première page.
C’est progressif, c’est tangible, c’est mesurable.
Et surtout : c’est le reflet d’une stratégie SEO qui porte ses fruits.
Cet indicateur (le pourcentage de pages en top 10) permet de sortir de l’obsession du mot-clé unique.
Il donne une vision globale.
Il permet de suivre l’évolution de tout un site, pas juste d’un article star.
Bref : c’est un thermomètre stratégique.
Quand la première page se remplit, c’est que le référencement travaille en profondeur.
Mesurer pour mieux agir
Un bon SEO ne se devine pas. Il se mesure.
Et pour ça, les positions seules ne suffisent plus.
Trop volatiles. Trop biaisées. Trop déconnectées du réel.
👉 Ce qu’il faut, c’est une vision globale, fiable et exploitable.
C’est là que l’indice de visibilité entre en jeu.
C’est votre boussole dans l’océan des SERPs.
Votre indicateur de performance stratégique.
Votre version SEO d’un indice boursier.
Et pour aller encore plus loin, il est essentiel de surveiller le pourcentage d’URLs qui accèdent à la première page.
Car plus vous avez de portes ouvertes sur Google, plus vous avez de chances d’attirer du trafic qualifié.
Mesurer, c’est comprendre.
Comprendre, c’est améliorer.
Et c’est exactement ce que permet une analyse SEO moderne :
💡 Piloter avec des données concrètes,
📈 Ajuster ses efforts,
🚀 Booster durablement la visibilité d’un site web.
Alors, à vous de jouer.
Ne vous contentez pas de “ranking”.
Cherchez la visibilité réelle. Et prenez le contrôle.
NB: Article précédement publié en 2023 sur webmarketingandco, supprimé par l’admin
Nicolas Audemar, également connu sous le pseudonyme Nicoseosem, est un expert en SEO (Search Engine Optimization) et marketing digital, actuellement basé à Barcelone. Originaire du sud de la France, il a grandi dans un petit village avant de poursuivre ses études en management à l’Université de Lille et en commerce international à l’Université d’Avignon. Il a également complété un échange en Amérique du Sud, ce qui lui a permis de maîtriser l’espagnol.
Sa carrière a débuté dans le domaine du commerce traditionnel, notamment en Belgique, avant de se tourner vers le marketing digital. En 2011, depuis Barcelone, il se spécialise dans le SEO, en aidant les entreprises à améliorer leur visibilité en ligne tant en B2B qu’en B2C.
Nicolas est également le fondateur de Nicoseosem.com et dirige une agence de marketing spécialisée en SEO et branding HolaQueTal.es. Depuis 2019, il occupe le poste de Country Manager France pour l’outil SEO SISTRIX, une position où il met en avant son expertise pour optimiser le référencement web.
Passionné par le marketing digital, il participe régulièrement à des conférences et événements, tels que WordCamp, SEOCamp, SDDay, SMX… où il partage ses connaissances sur le SEO, le marketing en ligne et le branding. Il est également actif dans l’accompagnement d’ONG et d’associations caritatives en leur offrant ses compétences en SEO.
Pour plus de détails, vous pouvez consulter son profil sur Sistrix ou son site personnel Nicoseosem.com.